vendredi 20 novembre 2009

Définitivement je suis une provinciale...



La maladie ne m'ayant pas achevée, nous sommes parti pour notre Week end "Parisien". De Paris nous avons vu en gros que les gares car notre point de chute était dans l'oise.

Pendant l'année où Monsieur chéri était prof en seine et marne je "montais" le voir environ 2 fois par mois, je connais donc un peu mon sujet. Mais à chaque fois c'est la même chose, je me sent hyper mal à l'aise à cause de cette foule oppressante, de ces gens qui courent, qui font la gueule, te bousculent parce que non ils ne peuvent pas dévier de leur trajectoire et que toi si tu es dans leur ligne de mire il y a impact.
Peut être qu'en fait on s'habitue à tout, qu'au final on ne voit que les avantages de cette vie à 100 à l'heure . Je comprend en fait c'est comme moi qui ne vois que des avantage à la tramontane car elle sèche mon linge en 2 min...
Et moi soeur sourire à m'émerveiller de tant d'incongruité vestimentaire (j'ai quand même vu un homme en cuissardes qui n'était pas francis Lalane) on me regarde d'un air "K's ta toi? tu ve ma foto?". Oui parce qu'en plus j'ai compris que dans les transports en commun c'est chacun sa tronche, que même si l'autre en face il est beau comme un Dieu tu dois le regarder "ni vu ni connu j'ai pas fais exprès". Alors si c'est sa casquette que tu convoite j'en parle même pas...
De toute façon là bas je passe pour la paysanne, la provinciale comme ils disent à la télé à qui on fait répéter 3 fois du "pain" parce que c'est rigolo, tellement exotique de ne pas dire du "pêun".

En fait y'a qu'à Paris que ça me fait ça, nombre de fois où je suis allée à Barcelone, et que même si j'étais oppressée par la foule sur las ramblas (Les Champs Elysées Catalans) les gens sont souriants, accueillants et prévenants...
Elle est pourtant belle notre capitale, il y a tellement de choses à voir, à faire, à découvrir...De la culture à ne plus savoir quoi en faire. C'est dommage mais je retenterais ma chance (comme au loto) un jour je reviendrais de là bas en me disant "ouah c'était juste parfait"...
En attendant je vais pester en me disant "mais pourquoi y'a pas de New look à perpi, ou pas d'Uniqlo, ni d'opéra, ni la tour Eiffel..." en attendant je vais aller boire un café à la plage cet aprem, il fait encore 20° aujourd'hui


4 commentaires:

  1. hihihi et moi quand je descends sur Perpignan, j'ai les même sentiments : pourquoi les gens prennent ils leur temps comme ça (bin oui faut pas 5 mn pour prendre une baguette ??), pourquoi ils me sourient je les connais pas, pourquoi ils disent pardons on n’a pas élevé les cochons ensemble ????
    Héhéhéhéhhéé j'adore ton billet !!!!!

    Tu as bien raison ! Plus le temps passe et plus le parisien est râleur, énervé et hautain !
    Vivement que je puisse partir vivre à temps plein à Perpignan !!!!! VIVEMENT !

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  2. Fais gaffe parce que ci on se croise cet été je vais te sourire toutes dents dehors!

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  3. oh la chance...La plage ...
    Surtout dans les coins de Perpignan, il n'y a pas plus agréable !

    Mel

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  4. Paris est blindé d'ex provinciaux.
    Il y a un effet de mémoire courte ;-)

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